Au Lolo Quoi
¯Boire un
petit coup c’est agréable¯
Par Agathe Turquois
Prenez une pizza blanche, des pâtes
aux foies de volailles - mieux encore au foie gras - un tartare juste
poêlé ou une copieuse sole meunière accompagnée d’un délicieux gratin de
macaronis, rajoutez une bonne dose d’amour et une pincée de fantaisie :
vous êtes au Lolo Quoi.
Dans un décor
épuré aux murs aubergine, c’est au travers de détails insolites que le
lieu a su marquer sa différence. Dès l’entrée, sur le sol en béton
teinté, comme dans un potager virtuel, des tomates s’épanouissent à la
lueur des bougies. Le cadre plutôt sombre, aux reflets de la nuit,
sublime les luminaires originaux faits de bois brut, alors que, ça et
là, sur les murs, des incrustations à la feuille d’or scintillent comme
des étoiles et quelques citations - chères à Michel Barthod,
maître des lieux - nous ramènent à l’essentiel. Pendant que le
restaurant se remplit et que l’atmosphère se réchauffe, derrière le
comptoir, un énorme glaçon se liquéfie goutte après goutte, comme une
horloge biologique rythmant notre dîner, jusqu’à se défaire de son
hameçon et se lâcher dans les profondeurs d’une marmite tandis que nous
fondons de plaisir autour de profiteroles VIP napées de chocolat chaud à
profusion. Si en début de soirée, l’ambiance musicale nous ramène
quelques années en arrière, tentant à pousser la chansonnette, elle nous
rallie ensuite à des genres plus contemporains qui nous mèneront plus
tard sur les pistes des clubs les plus en vogues. Depuis plus d’un an, à
Marrakech, le Lolo Quoi est devenu la cantine de tous les
amateurs de cuisine familiale à l’italienne. Après quelques soucis
concernant sa licence d’alcool, le Lolo Quoi arrosait samedi 25
février dernier son renouvellement, en compagnie de ses plus fidèles
abonnés. Car qui a-t-il de plus doux qu’un petit coup de « jaja » pour
accompagner un bon repas ?...
La
projection diapos, c’est maintenant !
o
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