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Quand la musique donne,
c’est signé Jad Mahal’s !
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Par Agathe Turquois
Conçu comme un palais, avec ses
bassins, ses volumes majestueux et ses plafonds d’un raffinement
époustouflant signés Stuart Church, le Jad Mahal’s est l’un des plus
somptueux établissements de la ville rouge. Ouvert il y a trois ans, cet
éblouissant restaurant lounge a choisi de revisiter son concept et, sous
la direction artistique de Bruno Cheno, le lieu nous offre depuis le
début de l’année, les plus beaux moments music live de Marrakech.
La scène, équipée d’un véritable
matériel professionnel avec une sonorisation et des jeux de lumière à la
pointe des nouvelles technologies, se veut le théâtre de shows
exceptionnels. Autour de Bruno, également chanteur et guitariste du
Mahal’s Band, plusieurs musiciens se relayent jusqu’à recevoir une
douzaine de protagonistes lors de fins de soirées tout en bœuf. Issu de
la scène Pop Rock Internationale, Bruno Cheno oscille dans un répertoire
allant de Sting - son chouchou – au Pink Floyd, en passant par R.E.M,
Eurythmics, U2 et tant d’autres… Quelques chanteuses se sont déjà
greffées au groupe comme Kate et Caroline, et aujourd’hui, c’est la voix
rauque et chaleureuse de Tory qui nous enflamme sur des chansons d’Anastasia
et de Tina Turner. Avec une énergie contagieuse, les musiciens prennent
un réel plaisir à jouer ensemble, et ça se voit !... Cette complicité et
l’expression scénique qui en découle, se répercutent sur le public qui
participe à l’ambiance jusqu’au bout de la nuit…
D’illustres Guest Stars sont déjà
venues, le temps de quelques morceaux, nous offrir des instants de
bonheur improvisés comme Chico des Gipsy Kings, le pianiste Jean Yves
d’Angelo, Jean Luc Lahaye ou encore, du côté de nos vedettes marocaines,
Joudia, Sofia Mestari et Lamiela… Mais cette scène, déjà culte dans le
paysage musical Marrakchi, se veut également le tremplin de jeunes
artistes locaux, comme Amine, qui en fin de set, interprète la voix de
Cheb Mami sur « Desert Road », le célèbre titre enregistré avec Sting.
La scène est donc ouverte à de nouveaux prodiges qui souhaiteraient
sortir de l’ombre.
Afin de se renouveler et de
s’oxygéner, des formations étrangères viennent une semaine par mois,
prendre la relève du Mahal’s Band, comme les groupes Backstage
et Banda Soñera, il y a
quelques semaines. Et, chaque soir, pour terminer la nuit, DJ Brahim
prend les platines, nous entraînant sur des rythmes plus disco, aux
sonorités contemporaines.
André Ohanian,
le maître des lieux, est aux anges, le Jad Mahal’s a su
trouver son âme et ne désemplit pas. Il avoue humblement : « Il y a
quelques mois, quand certains clients me saluaient en partant, je savais
que je ne les reverrais pas, aujourd’hui les gens s’amusent je sais
qu’ils reviendront ! » Alors si vous n’êtes pas encore adepte de cet
endroit festif où la musique est reine, venez le découvrir, et pour sûr,
vous en redemanderez !...
La
projection diapos, c’est maintenant !
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