Punta
Del Este : plus fort que Saint Trop !
De
notre envoyé spécial David Moutard
Au
rythme effréné de la samba, le fameux carnaval de Rio de Janeiro bat
actuellement son plein. Pourtant, à quelques kilomètres de la frénésie
« carioca », une autre ville d’Amérique du Sud crée depuis
quelques années l’événement : Punta del Este.
Déjà
dans les années 80, Jacques Médecin (l’ancien maire de Nice)
s’était réfugié dans cet « eldorado » afin de fuir le
fisc et la justice française.
Quelques
années plus tard, venue pour faire la promo d’une marque de bière américaine
(wazaaaaa !), Pamela Anderson en personne débarqua sur les
plages de cette ville d’Uruguay et
fit monté la « pression » d’un cran. Vêtue de sa célèbre
tunique rouge, Miss Baywatch provoqua un raz de marée digne des meilleurs
sauvetages d’Alerte à Malibu. « Run
Pamela, run ! »
Enfin
l’hiver dernier, Diego Maradona en fêtard invétéré se chargea
de parfaire la notoriété de cette station balnéaire qui n’en
demandait pas tant. Lors d’une soirée
mémorable,
la star du shoot fut hospitalisé après avoir franchi, une fois encore la
ligne blanche… « Eh, Diego ! champion du monde ! ».
Nouveau
repère de la jet-set en hiver, Punta del Este est devenu en quelques années
le lieu de villégiature préféré de Naomi Campbell, SAS le
prince Albert de Monaco, ou de Christophe Lambert qui y possède
d’ailleurs un établissement de nuit
« Gitana ».
Punta
la radieuse, Punta la fêtarde, Punta la dépensière, Punta la
superficielle.
Punta
où le compromis idéal entre les plages de Copacabana, les filles de St
Tropez et les fêtes d’Ibiza : Sea, Sex and Fun !
Mais
« basta » les clichés, car Punta del Este ce n’est pas que
ça… Située à 1 heure de Buenos Aires et à 3 de Rio, s’y vous
prenez le temps de vous y attarder, ce petit coin de paradis jouit
d’autres charmes qui valent le détour. Logée dans une péninsule,
Punta del Este présente la particularité géographique de disposer
d’une plage atlantique, à l’Est dite « Brava » (plage
sauvage) et de l’autre côté de la punta d’une plage dite « Mansa »
(plage douce). En suivant la direction de « la Barra »
viennent ensuite les plages plus branchées (la Chilaverta et la plage El
Emir – le Pampelonne local). Plus loin pour les adeptes du surf, bordant
une large baie, on atteint les magnifiques plages de sable blanc et à
l’eau émeraude des San Rafael.
Pour
les aventuriers et les amoureux de la nature, embarquez-vous donc à bord
d’une « lancha » (petite barque de pêcheur) à destination
de la réserve naturelle de la Isla Los Lobos. Accompagné par des
dizaines de dauphins, vous découvrirez une faune locale peuplée de
phoques et d’iguanes. Magique !
Alors,
ne vous fiez plus aux apparences, et dites-vous que le paradis terrestre
existe vraiment. Je le sais, j’y suis allé…
A
suivre, Christophe Leroy réveille Avoriaz
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