On va en parler… En 2001, c’était les Municipales… Aujourd’hui, c’est
la présidence de l’UMP du Rhône. Vous n’avez plus la baraka Max ? Faut pas
allez se faire opérer chez vous en ce moment ! Vous avez les mains qui
tremblent ! Vous avez les jambes qui flageolent !
Ne vous inquiétez pas, la vie m’a appris, et notamment en politique, que
tout peut changer très vite…
Terrot vous a soufflé le fauteuil que vous convoitiez et vous lui en
voulez à mort ! Est-ce également parce qu’il possède des photos de vous en
petite tenue ?
…Alors, premièrement, un : Je n’ai jamais convoité la présidence. Je…
Simplement j’avais un autre candidat ! Qui me paraissait beaucoup plus
logique, qui s’appelle Perrut, qui est député de Villefranche. Et qui me
semble mieux correspondre à l’esprit de l’UMP. L’esprit de l’UMP c’est
quand même de renouveler… C’est l’union d’abord…
Oui, c’est sûr qu’avec Perrut on renouvelle… Après le père, on se tape
le fils ! C’est un vrai renouvellement...
L’union aurait été beaucoup plus facile avec un président non ex-RPR. Et
je ne pense pas à moi, je m’en fous un peu, je pense surtout à tous ces
nouveaux adhérents qui espéraient avoir une place et tout… Franchement, ce
n’est pas mon problème ! Et je vous le dis très sincèrement. Je ne vais
pas passer mon temps à m’emmerder… Attends. J’ai suffisamment de choses à
faire.
Qu’êtes-vous allé faire dans cette galère de l’UMP du Rhône ? Vous
n’êtes pas crédible !
J’ai été candidat parce que la multiplication des candidats pouvait
arranger une solution intermédiaire. Voilà ce que je voulais faire.
Oui, mais c’est de la politique politicienne ? On est loin du grand
professeur Dubernard ! Là pour une fois, vous avez mis les mains dans le
cambouis...
Oui je mets un peu les main dans le cambouis, ça m’arrive… La politique,
c’est aussi appartenir à un parti, à une structure, c’est aussi se battre
avec des types. Mais moi, je n’ai pas de haine.
Non, vous n’avez pas de haine mais vous avez poussé une grosse colère !
Je ne garde pas les haines, je n’ai pas poussé de grosse colères ce jour
là, j’ai simplement dit que ce n’était pas ce que je souhaitais ! voilà !
Et dire que votre ami Christian Philip vous a lâché pour lui ! Pourtant
vous déclariez à nos confrères de Lyon Cap en février que « vous
partagiez les mêmes valeurs et le même combat ! »
Il n’est pas gentil en ce moment…
Le 5 avril dernier, vous avez viré de votre permanence Michel Gonnet à
grands coups de pied dans le cul et insulté Lionel Lassagne… Vous n’êtes
pas un appa-ratchik alors pourquoi cette affaire vous a-telle rendu fou
furieux ?
Non non, je ne pête jamais les plombs. Je m’emporte, mais je ne pête pas
les plombs. Je n’ai jamais insulté Lassagne, vos renseignements sont faux,
si c’est Laure (son attachée parlementaire NDLR), je l’engueulerai demain
mais ce n’est pas elle (rires). Deuxièmement, j’ai dit à Gonnet que
je ne voulais plus le voir, à la permanence. Mais je ne lui ai pas foutu
un coup de pied dans le cul… Il a compris tout de suite et il est parti et
je ne le reverrai plus à la permanence pendant 2 ou 3 ans, et il
réapparaîtra. Ce n’est pas la pre-mière fois.
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