Quelle est votre situation matrimoniale actuelle et combien
d’enfants avez-vous ?
Je suis séparé, j’ai trois enfants. Ma fille aînée a épousé un Suisse, son
cousin germain d’ailleurs ! Mon fils est interne à Paris, où il finit sont
internat. Et ma dernière fille est à Paris actuellement, elle était
auparavant au Etats-Unis, elle varie au gré de ses amours.
A l’hôpital comme à la maison, c’est vous le patron. Vous monopolisez
la parole au point que vos enfants vont ont affublé du surnom « moi je
moi »…
Inacceptable ! (rires).
Pour quelle raison vous ont- ils affublé de ce surnom ?
C’est marrant parce que je ne me sens pas « Moi je ». Au contraire…
Franchement, il me semble que je suis plutôt modeste et assez timide. Mais
peut être que c’est pour me rassurer que je dis ça…
Quel est le nom de jeune fille de votre première épouse et dans quelles
circonstances l’avez-vous rencontrée ?
Feuillade. Je l’ai rencontrée à la fac de médecine.
Vous êtes séparé depuis combien de temps ?
La vérité, je crois que ça fait 10 ans.
Votre séparation a été fort rocambolesque… Votre ex a balancé toutes
vos affaires par les fenêtres du boulevard des Belges !
C’est le roman, ça. Non, elle n’a pas jeté mes affaires, mais elle m’a mis
à la porte, c’est tout.
Ce n’est pas votre premier clash féminin ! Quand on voit les femmes qui
vous entourent, c’est Beyrouth ! En commençant par Chantal Josse, votre
suppléante 1997-2002 qui s’envoyait elle-même des lettres de menaces de
mort…
Oui, non… ça c’est tragique parce que c’est une fille très bien mais qui a
fait une maladie psychique. Cela a été un drame. Pour toute l’équipe et
pour elle d’ailleurs. On ne s’en est pas remis.
Le meilleur avec Marie-Chantal Desbazeille, une autre de vos suppléantes
qui se présente contre vous en 1997 ! Vous auriez baissé votre pantalon
devant elle !
(rires) Je rigole parce qu’effectivement, elle a déclaré dans une
conférence de presse que je n’avais pas de couilles. La réaction normale
et logique c’est de lui montrer que j’en ai. J’ai prouvé que j’en avais !
Et j’en ai toujours.
La vérité est tout autre ! MCD débarque un jour furibonde à votre
permanence et déclare à la cantonade « Il est là le député sans
couilles ?» Vous seriez sorti de votre bureau et auriez baissé
votre pantalon en répliquant : « J’en ai deux et elles sont bien
pendues ! » La classe ! Lors de votre dernière rencontre, vous lui
auriez piqué son cartable ! Vous jouez aussi à touche-pipi tous les deux ?
Non, phantasme ! Elle est persuadée que je lui ai piqué un cartable, alors
que ce n’est pas mon genre. Je ne vois pas pourquoi je piquerais son
cartable. Ce doit être Christian Philip ! Moi, je ne suis pas fétichiste…
(Rires)
Suite de l'interview
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