.P E O P L E ... n e w s
.

LES GENS
LE CARNET MONDAIN
BUSINESS NEWS
WEBCAMS
DERNIERE MINUTE
LES ARCHIVES

. P E O P L E ... s o r t i e
. LES EXPOS
LES SPECTACLES
AGENDA PEOPLE
VOYAGES ET WEEK-END
LES FETES
LE SHOPPING
. P E O P L E ... c l u b
.

ANNONCES

FORUM DE DISCUSSION

COURRIER  LECTEURS
LES CORRESPONDANTS
MAILING LIST

. P E O P L E ... a n n u a i r e
. BARS & RESTAURANTS
HOTELS & RIADS
LA NUIT
JOURNAUX PERIODIQUES
GUIDES DE LA REGION
VISITES VIRTUELLES
CARNET D'ADRESSES
. P E O P L E ... p r e s s e
.

REVUE DE PRESSE
LES RUMEURS

INTERROGATOIRES KGB
LES GAGS

 

P E O P L E ... n e w s
/ DERNIERE MINUTE
 

31 janvier  2006

 


 Festival International du Film de Marrakech :
 Clap 5ème !


5ème Festival International du Film de Marrakech
Photos © Brahim Taougar

 

Par Agathe Turquois

 

Initié par Feu Daniel Toscan du Plantier en 2001, le Festival International du Film de Marrakech déployait encore son tapis rouge, du 11 au 19 novembre dernier, pour recevoir, au sein du Palais des congrès de l’envoûtante ville rouge, de grands noms du septième art et faire de cette rencontre l’une des plus prestigieuses du paysage cinématographique mondial.


5ème Festival International du Film de Marrakech

 

Supervisée par Melita Toscan du Plantier, directrice du festival, Bruno Barde, directeur artistique et Nour-Eddine Saïl, directeur du Centre Cinématographique Marocain, cette cinquième édition fut remarquable tant par son organisation que pour la qualité et l’éclectisme  des réalisations sélectionnées. Des films drôles et sensibles, souvent engagés et portés sur les réalités quotidiennes du monde moderne, comme - dixit Daniel Day-Lewis, prix d’interprétation masculine : « un témoignage de l’ouverture des cultures les unes sur les autres ».

 5ème Festival International du Film de Marrakech


Tout en hommages et en rétrospectives, ce festival récompensa deux prodiges en ce domaine. Tout d’abord, lors de la cérémonie d’ouverture, Martin Scorsese, invité d’honneur, recevait des mains de Catherine Deneuve, un trophée couronnant l’ensemble de son œuvre, dont nombre de films - comme Taxi Driver, New York - New York et Casino – sont devenus de grands classiques. Attaché au Maroc pour y avoir tourné à deux reprises La dernière tentation du Christ en 1987 puis Kundun dix ans après, ce monstre sacré remerciait les autorités marocaines pour leur aide précieuse, facilitant les tournages. Quelques jours après, ce fut à son tour de consacrer le réalisateur Iranien Abbas Kiarostami, ce poète du grand écran pour qui : « Le cinéma, c’est regarder autour de soi et prendre la vie au plus près, comme l’eau à la source ».

Pendant neuf jours, au total, 124 films furent projetés dans toutes les salles de la ville, tandis que dans les exhalaisons de brochettes, les projections nocturnes de la Place Jamaâ el Fna réunissaient chaque soir, plus de 1000 spectateurs.


5ème Festival International du Film de Marrakech
 

L’Espagne, qui va bientôt célébrer l’année du Maroc, était également à l’honneur. Un hommage fut rendu à ses cinéastes pour leur créativité, toujours un peu décalée. Absent, Pedro Almodovar fut joliment représenté par deux de ses actrices fétiches : Rossy de Palma et Victoria Abril qui s’adonne désormais à la Bossa Nova et présentait - entre les murs du Pacha, le plus célèbre Dance Floor de Marrakech - des extraits de son premier album, Putcheros do Brasil. Luz Casal, la voix chaleureuse et passionnée de Piensa en Mi – la bande originale de Talons Aiguilles - se produisait quant à elle, à Dar Soukar, lors du dîner de clôture.  Soirée à laquelle participait également Claude Challe, qui, bien qu’un peu déçu de n’avoir pu projeter en avant-première son DVD Magic Marrakech,  n’allait pas manquer pour autant le festival de sa villégiature de prédilection.


5ème Festival International du Film de Marrakech

 

En effet - parce qu’un événement de cette acabit ne s’inscrirait pas la lignée de ses grands frères sans le côté strass et paillettes, très glamour, qu’il déploie - de nombreuses soirées privées, très prisées, étaient organisées dans les lieux les plus branchés de la ville, où les plus vernis se mêlaient aux noms les plus illustres. Si deux grandes vedettes américaines, Sharon Stone et Léonardo di Caprio, répondirent absentes à l’appel, plusieurs figures emblématiques du cinéma français étaient présentes comme Sandrine Bonnaire, Marie Gillain, Emma de Caunes, Olivier Martinez, Gérard Jugnot ou encore José Garcia représentant à la fois l’Espagne et la France.


5ème Festival International du Film de Marrakech
 

Mais parce que c’est aussi une compétition, sous la présidence de Jean-Jacques Annaud - réalisateur français des mémorables Le nom de la Rose, L’amant  et Sept ans au Tibet - le jury majoritairement féminin, départageait 16 films d’horizons différents.

Sans surprise le Prix du Jury fut attribué à Crazy, le film déjanté du réalisateur canadien Jean-Marc Vallée. Accompagnée de son mari Vincent Cassel, très attendue, la sulfureuse actrice italienne, Monica Bellucci, fut incontestablement le bijou de ce festival,  et remettait l’étoile d’or de la ville ocre au réalisateur kirghize Ernest Abdyshaparow pour Saratan, un scénario très émouvant.


5ème Festival International du Film de Marrakech
 

Offrant une diversité de somptueux décors, le Maroc tient une place importante dans le paysage audiovisuel mondial. De nombreuses productions y sont tournées, à l’instar d’Alexandre, le film historique d’Oliver Stone, ou de L’anniversaire de Diane Kurys, dans un genre plus intimiste. Devenue l’un des spots de la Jet Set internationale, il était légitime que Marrakech, la mystérieuse cité impériale, devienne le théâtre d’un événement aussi féerique que cette manifestation consacrée au septième art. Lors du dîner d’ouverture qu’il présidait, Son Altesse Royale le prince Moulay Rachid, déclarait : « la cinquième édition du F.I.F.M. arrive, fidèle au rendez-vous, comme une rencontre amoureuse entre une ville magique et un art consacré », il ne fait donc aucun doute qu’il en sera de même pour la sixième édition de ce festival qui ne cesse de s’étoffer d’années en années.


 

A suivre, Golf au milieu des remparts
 

page suivante